Childhood Friend of the Zenith Novel – Chapitre 6

༺ Clan Hao (2) ༻

Une autre chose ennuyeuse venait de surgir.


Le Jour des Neuf Dragons était une célébration que je détestais dans mon ancienne vie.

C’était un événement où tous les jeunes maîtres et maîtresses des familles nobles de Shanxi se rassemblaient pour montrer leur force et rivaliser entre eux. Comme un genre de tournoi.

Et moi, dans mon ancienne vie, j’avais toujours fui cet événement.

Pourquoi ? Parce que j’étais un échec. Je n’avais aucun talent dans les arts martiaux à cette époque, et je préférais éviter l’humiliation publique en refusant de participer. Cela m’avait valu une mauvaise réputation, ce qui, en rétrospective, avait fait de moi la risée des autres clans.

Cependant, cette fois-ci, je ne pouvais pas fuir. Pas maintenant. Pas après avoir obtenu une deuxième chance.

« Dois-je vraiment y aller ? » demandai-je, même si je connaissais déjà la réponse.

Muyeon hocha la tête.

« Le Seigneur a ordonné à tous les jeunes membres de la famille Gu d’y participer. Vous ne pouvez pas vous dérober à cette responsabilité, jeune maître. »

Je laissai échapper un soupir.

« Très bien, je suppose que je dois m’y rendre alors. »

Je pouvais presque sentir l’ennui qui m’attendait. Mais, cette fois, je devais faire face à tout cela différemment. Je ne pouvais plus être ce lâche qui fuyait tout.

Muyeon me regarda, semblant hésiter à dire quelque chose. Finalement, il prit la parole.

« Jeune maître… Si vous le souhaitez, je peux vous aider à vous préparer pour l’événement. »

Je savais ce qu’il insinuait. Il voulait me dire que j’avais encore le temps de m’entraîner avant l’événement, que je pouvais améliorer mes compétences, ne serait-ce qu’un peu.

Je lui fis un signe de tête.

« Très bien, préparons-nous. »

Il était temps de commencer à rattraper tout ce que j’avais négligé dans ma précédente vie.


Le Jour des Neuf Dragons avait lieu dans une arène en plein air, entourée d’une vaste foule. Les membres des différentes familles nobles étaient déjà présents, exhibant leur richesse et leur puissance.

Je pouvais voir les jeunes maîtres des familles Peng, Namgung, et même de la famille Moyong.

Chacun d’eux était une figure importante dans la Murim, des prodiges qui avaient déjà fait leurs preuves en tant que futurs leaders de leurs clans respectifs.

Et puis, il y avait moi, Gu Yangcheon, l’échec du Clan Gu.

Les murmures se propagèrent rapidement dès mon arrivée. Je pouvais entendre les discussions à peine dissimulées des autres clans.

« Oh, le fils du Clan Gu a décidé de se montrer cette fois-ci ? »

« Il ne s’est jamais présenté les autres années… Pourquoi cette soudaine apparition ? »

Je serrai les poings, sentant la colère monter en moi. Dans ma précédente vie, ces paroles m’auraient complètement démoralisé. Mais cette fois, elles ne faisaient que renforcer ma détermination à ne pas répéter mes erreurs.

Muyeon se tenait à mes côtés, me jetant un coup d’œil discret pour s’assurer que j’allais bien.

« Ignorez-les, jeune maître, » murmura-t-il.

« Je sais. » Je pris une profonde inspiration et me dirigeai vers l’arène.

Les épreuves allaient bientôt commencer.


La première épreuve du Jour des Neuf Dragons était un test de force brute. Chaque participant devait démontrer ses compétences en arts martiaux en frappant une cible et en y imprimant sa force intérieure, son Qi.

Je me rappelais clairement cette épreuve dans ma précédente vie, où j’avais échoué misérablement, incapable de canaliser correctement mon Qi.

Mais cette fois, j’étais déterminé à ne pas me ridiculiser.

Je regardai les autres participants passer devant moi. Chacun d’eux frappait la cible avec une maîtrise impressionnante de leur Qi, laissant une empreinte visible et parfois même des marques brûlées sur la cible.

Puis ce fut mon tour.

Je pouvais sentir les regards sur moi, les moqueries prêtes à sortir de la bouche des spectateurs.

Je me plaçai devant la cible, les mains légèrement tremblantes. Je pris une profonde inspiration et canalisai mon Qi, me concentrant sur ma force intérieure. Ce n’était pas parfait, loin de là, mais j’avais fait des progrès depuis mon retour.

D’un geste rapide, je frappai la cible.

Le choc résonna dans l’arène, et bien que l’empreinte laissée par mon coup ne fût pas aussi impressionnante que celles des autres, elle était là. Visible. Solide.

Les murmures s’arrêtèrent un instant, puis reprirent avec un ton légèrement différent.

« Hm… Il semble avoir fait quelques progrès. »

« Peut-être qu’il n’est pas aussi inutile qu’on le disait. »

Je laissai échapper un petit sourire de satisfaction. Ce n’était que la première étape, mais c’était un début.


Les épreuves suivantes testaient la vitesse, la précision et la maîtrise des armes. Je savais que je n’étais pas encore à la hauteur des autres participants, mais j’avais une chose qu’ils n’avaient pas : la connaissance du futur.

Je savais quels obstacles se dresseraient devant eux dans les années à venir. Je savais quels dangers les attendaient. Et, surtout, je savais comment éviter de répéter mes propres erreurs.

Lorsque la dernière épreuve fut annoncée — un duel — je me préparai mentalement. C’était ici que je devais faire mes preuves.

La dernière épreuve du Jour des Neuf Dragons était un duel, où les participants devaient s’affronter dans un combat direct. Ce n’était pas qu’une simple démonstration de force, mais aussi une mise à l’épreuve des compétences stratégiques et de la maîtrise des arts martiaux.

Je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir une certaine appréhension. Dans ma vie précédente, j’avais toujours évité ce genre de confrontation, préférant rester en retrait pour ne pas m’humilier. Mais cette fois, je n’avais pas le choix. C’était l’occasion de prouver que je n’étais plus le Gu Yangcheon que tout le monde connaissait.

Les premiers participants s’affrontèrent dans l’arène, et les combats furent aussi spectaculaires que je l’avais prévu. Des éclairs de Qi jaillissaient de leurs coups, leurs épées ou leurs poings s’entrechoquaient avec une force impressionnante. Les jeunes maîtres des familles Peng, Namgung et Moyong démontraient une puissance digne de leur nom.

Je me tenais en retrait, observant attentivement chacun des combattants. Je devais me préparer mentalement à ce qui allait suivre. Même si je savais que je n’étais pas aussi talentueux qu’eux, j’avais la chance de savoir ce qui allait arriver dans les années à venir. Je ne pouvais pas encore rivaliser avec eux en termes de force brute, mais je pouvais les surpasser en finesse et en stratégie.

« Gu Yangcheon, c’est à toi. »

La voix de l’arbitre me fit sursauter, et je pris une profonde inspiration avant de pénétrer dans l’arène. Mon adversaire était un jeune maître du Clan Peng, réputé pour ses techniques d’épée rapides et mortelles.

Les murmures autour de l’arène s’intensifièrent lorsque je pris ma place. Je pouvais sentir l’expectative dans l’air, les regards fixés sur moi, attendant de voir si j’allais me ridiculiser ou non.

L’arbitre donna le signal, et le combat commença.

Le jeune maître du Clan Peng chargea immédiatement, son épée scintillant d’une lueur bleue alors qu’il libérait son Qi. Ses mouvements étaient rapides, presque difficiles à suivre à l’œil nu.

Mais je n’étais pas le même homme qu’avant.

Au lieu de paniquer, je me rappelai de mon entraînement et de mes observations. Je savais que sa technique, bien que rapide, avait une faiblesse. Il se concentrait tellement sur l’attaque frontale qu’il laissait souvent ses flancs ouverts.

J’esquivai sa première attaque de justesse, laissant son épée frapper l’air à quelques centimètres de moi. Puis, avec une rapidité que je n’avais pas encore montrée jusqu’à maintenant, je me décalai sur le côté et attaquai son flanc.

Mon coup toucha juste, et je sentis mon poing se connecter avec ses côtes, le faisant tituber en arrière.

Il me regarda, surpris. Ce n’était pas le Gu Yangcheon qu’il avait attendu. Mais il se ressaisit rapidement et continua ses attaques, cette fois avec plus de prudence.

Le combat dura encore quelques minutes, les échanges devenant de plus en plus intenses. Je devais admettre que le jeune maître du Clan Peng était un adversaire redoutable. Mais, à chaque mouvement, je remarquais ses failles, ses habitudes prévisibles. J’en profitai pour exploiter chaque ouverture qu’il me laissait.

Finalement, après une série d’échanges tendus, j’esquivai une attaque décisive de son épée et ripostai avec un coup rapide à son poignet, désarmant son arme. Avant qu’il ne puisse réagir, j’avais déjà placé ma main sur son épaule, le mettant à terre avec un mouvement fluide.

L’arène devint silencieuse pendant un instant.

Puis, des murmures commencèrent à se répandre parmi la foule.

« Est-ce que… est-ce que Gu Yangcheon vient de gagner ? »

« Il a vaincu le jeune maître du Clan Peng… »

Je retirai ma main de l’épaule de mon adversaire et me relevai. Le jeune maître du Clan Peng se redressa à son tour, visiblement déconcerté par ce qui venait de se passer.

L’arbitre déclara finalement ma victoire, et la foule réagit avec une mixture d’étonnement et de respect naissant.

Je quittai l’arène, le cœur battant encore à toute allure, mais avec un sentiment de satisfaction. Ce n’était qu’une petite victoire, mais c’était une victoire tout de même. J’avais prouvé, non seulement à moi-même, mais à tous les autres ici, que Gu Yangcheon n’était plus le jeune maître faible et effrayé qu’ils avaient connu.

Muyeon m’accueillit à la sortie de l’arène avec un sourire fier sur le visage.

« Jeune maître, vous avez été impressionnant. »

Je hochai simplement la tête, trop épuisé pour répondre correctement. Mais au fond de moi, je savais que ce n’était que le début. Il y avait encore beaucoup de chemin à parcourir, beaucoup d’obstacles à surmonter.

Mais pour la première fois depuis longtemps, je sentais que j’étais enfin sur la bonne voie.

Après ma victoire dans l’arène, l’ambiance avait changé. Les murmures autour de moi étaient devenus plus respectueux, et les regards méprisants de certains participants s’étaient adoucis. Je pouvais sentir que, pour la première fois depuis longtemps, les gens commençaient à me prendre au sérieux.

Mais je savais que ce n’était que le début. Une victoire ne suffisait pas à effacer toutes les années de réputation médiocre que j’avais accumulées dans ma précédente vie. Il allait falloir bien plus que cela pour prouver à tout le monde, et à moi-même, que j’étais devenu une personne différente.

« Jeune maître, vous devez vous reposer, » dit Muyeon alors que nous quittions l’arène.

« Pas encore, » répondis-je, essuyant la sueur de mon front. « Il y a encore d’autres épreuves, et je ne peux pas me permettre de m’arrêter maintenant. »

Muyeon me regarda avec une pointe d’inquiétude dans les yeux. « Vous avez déjà prouvé votre valeur, pourquoi continuer à vous pousser autant ? »

Je savais qu’il avait raison dans une certaine mesure. La plupart des gens auraient considéré une victoire dans l’épreuve du duel comme une réussite suffisante. Mais je n’étais pas ici pour simplement prouver ma valeur aux autres. J’étais ici pour m’améliorer, pour devenir assez fort afin d’affronter les menaces qui m’attendaient dans l’avenir.

« Parce que je dois devenir plus fort, » répondis-je finalement.

Muyeon resta silencieux un moment, puis acquiesça.

« Très bien, jeune maître. Je resterai à vos côtés. »

Nous retournâmes à la zone de rassemblement où les participants se reposaient entre les épreuves. Les discussions étaient animées, et certains jeunes maîtres parlaient de leurs performances ou de leurs prochains adversaires.

Je repérai Gu Yeonseo, ma sœur, parmi eux. Comme toujours, elle avait l’air confiante et assurée. Ses yeux se posèrent sur moi un bref instant, mais elle détourna rapidement le regard sans dire un mot.

Je savais qu’elle ne m’appréciait pas beaucoup, et je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir. Dans ma précédente vie, j’avais été un fardeau pour elle et pour notre famille. Mais je comptais bien changer cela.

Alors que je m’asseyais pour me reposer un moment, un messager arriva près de moi.

« Jeune maître, vous êtes convoqué par le Seigneur. »

Le Seigneur. Mon père, Gu Cheolun.

Mon cœur se serra un instant. Je ne m’étais pas encore préparé à cette rencontre. Depuis mon retour dans le passé, je n’avais pas encore eu de véritable conversation avec lui, et mes souvenirs de nos interactions dans ma précédente vie étaient loin d’être agréables.

Mais je savais que je ne pouvais pas éviter cette rencontre éternellement. Il était temps de faire face à mon père.


Je me tenais devant la porte du grand hall où mon père recevait les membres de la famille et les invités importants. Le messager me fit signe d’entrer, et je pris une profonde inspiration avant de pousser la porte.

À l’intérieur, mon père était assis sur une chaise imposante, son expression sévère et son regard perçant. Il semblait comme toujours imposant, comme un véritable chef de clan. À ses côtés se tenaient plusieurs membres de la famille, ainsi que quelques dignitaires venus assister aux épreuves du Jour des Neuf Dragons.

« Approche, » dit-il d’une voix grave.

Je m’avançai, sentant chaque pas devenir plus lourd à mesure que je m’approchais de lui. Les souvenirs de mes précédentes confrontations avec lui me revenaient en tête. Ses critiques, ses reproches. Il m’avait toujours vu comme un échec, quelqu’un qui ne méritait pas le nom du Clan Gu.

Mais aujourd’hui, j’étais déterminé à changer cette perception.

Mon père me fixa un long moment sans dire un mot. Puis, il prit la parole.

« J’ai entendu dire que tu as remporté ton duel. »

Je hochai la tête.

« Oui, père. »

« Hm. »

Son regard semblait peser sur moi, cherchant à évaluer mes intentions, à voir si j’étais réellement différent de celui qu’il avait connu.

« Je dois admettre que je suis surpris. Je ne m’attendais pas à ce que tu participes aux épreuves, encore moins que tu remportes un duel contre un jeune maître du Clan Peng. »

Il y avait une pointe d’admiration dans sa voix, mais aussi une prudence évidente. Il ne savait pas encore quoi penser de moi.

« Je ne suis plus celui que j’étais, » dis-je calmement. « Je suis déterminé à changer, à devenir quelqu’un dont le Clan Gu peut être fier. »

Mon père me fixa encore un moment, puis hocha lentement la tête.

« Nous verrons si tes paroles sont vraies. »

Il se leva de sa chaise, signifiant que l’audience était terminée.

« Continue sur cette voie, Yangcheon. Mais sache que tu n’as pas encore prouvé ta valeur. Il te faudra plus qu’une simple victoire pour me convaincre. »

Je m’inclinai respectueusement.

« Je comprends, père. »

Alors que je quittais le hall, je sentis un poids immense s’éloigner de mes épaules. Ce n’était pas une victoire totale, mais c’était un début. Mon père ne me méprisait plus autant qu’avant, et cela seul était un pas dans la bonne direction.


Après ma rencontre avec mon père, je retournai à l’arène pour assister à la fin des épreuves. J’observai mes camarades et mes rivaux se battre, et je pris mentalement note de leurs forces et de leurs faiblesses.

Le monde dans lequel nous vivions était impitoyable. Seuls les forts survivaient, et je ne pouvais pas me permettre de rester faible plus longtemps.

Je savais qu’il y aurait encore de nombreux défis à venir, et que mon chemin serait semé d’embûches. Mais j’étais prêt à affronter tout ce qui se dresserait sur ma route.

Je regardai le ciel s’assombrir alors que la journée touchait à sa fin.

C’était le début d’une nouvelle ère pour Gu Yangcheon.

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